Vos Roleplays que vous aimez

Bon ! J'vais chercher quand même un truc que j'ai fait et que j'ai bien aimé ! Ca va être dur XD *va néanmoins chercher du côté de Dian...*

Bon, voilà déjà un post d'Hermès, que j'ai beaucoup aimé écrire pour le côté totalement déplacé du personnage XD :

~

(Hermès vient de débarquer avec sa messagère d'Iris, Sophia, en dérangeant Aphrodite et Arès occupé à se becqueter... était aussi présent un ex-guerrier d'arès, nouveau guerrier d'Aphrodite. Il vient de parler pendant pas mal de temps, laissant juste à Aphro le temps de répondre avant de reprendre)

Ouiiiii ! Bien ! Aphro avait un air, je cite, "peiné" ! Il avait réussi son coup ! Il n'était, en effet, venu que pour le bon plaisir de déranger Aphro-phro... et quelle joie de voir ô combien il l'avait dérangée ! D'autant plus qu'elle était en pleine discussion - ? - avec son amant marsien !

D'ailleurs, il rit autant plus de voir l'air faussement indigné d'Aphrodite, surtout quand on entendait le blâme dont elle l'accusait... mon Dieu ! (en fait, lui-même...) Il refusait ses avances ! Quelle horreur ! Quelle... méchanceté !

Un sourire sarcastique se dessina sur la face du Dieu messager, se contentant pour l'instant de simplement regarder Aphrodite consoler son nouveau guerrier, décidément trop proche pour n'être qu'un simple guerrier. D'ailleurs, celui-ci portait bien son appelation de "guerrier"... il était plutôt rare, dans le milieu d'Aphrodite, de voir un de ses serviteurs ayant plutôt sa place parmi les bersekers d'Arès, mais le mélange donnait un résultat plutôt... amusant... surtout compte tenu des goûts d'Aphro-phro. Le résultat final était plutôt... motivant pour le guerrier, l'on pourrait dire.

Il regarda, finalement, Aphrodite leur reprocher de ne pas prévenir quand il venait... mais elle était illogique ! Elle leur reprochait de ne pas prévenir quand ils venaient parce qu'ils la laissaient seule ! Aucun rapport ! Ah, Aphro-phro était bien une blonde quand même (XD) ! Le sourire d'Hermès s'élargit un peu plus.

- Eh bien, j'...

Paf ! Il fut interrompu par sa sonnerie intérieure, qui lui indiquait un message télépathique (pour plus de commodités, nous retransmettrons les pensées d'Hermès en direct live) :

*Quoi ? Qui est-ce ? Qui me parle ?*

Il repéra dans sa mémoire (répertoire) à qui apartenait ce cosmos (numéro), et sut, aussitôt, que l'envoyeur était Kro, son messager du savoir.

*Bien. Il faudra malheureusement attendre quelque peu, je le crains...*

Aussi, il fit en sorte de ne plus être interrompu par les mt (éteignit le portable).

Quelques instants plus tard, donc, il releva les yeux vers Aphro, et s'excusa en bonne et due forme :

- Désolé, j'ai encore oublié d'interrompre ma réception de mt... je disais donc :
Eh bien, j'avoue incarner la méchanceté suprême, Aphro-phro. Si si, je t'assure ! Ne pas vouloir coucher avec toi, quelle honte ! Je devrais m'enterrer six-pieds sous l'Etna immédiatement ! Surtout que je le fais principalement pour t'embêter !

Oups... c'était pas prévu au programme de dire ça ! Sa langue allait encore une fois plus vite que sa pensée...

- En effet, nous pourrions prévenir ; t'envoyer quelques messagers, qui devront passer sous tes gardes, faire le trajet, avoir une audience, te prévenir, revenir pour me dire que tout est bon, à moi de partir, d'arriver... magnifique ! Quelle belle procédure ! Je tâcherai de l'employer dès la prochaine fois, sans faute ! Le tout prendra juste quelques heures ! Parfait ! Néanmoins, puisque tel est ton désir belle Aphrodite, je tâcherai de te prévenir...

Après ces quelques paroles narquoises, le Dieu disparut dans un "plof" des plus sonores, avec quelques petits nuages de fumée... comme, en somme, la disparition d'un prestidigitateur humain. Il réapparut juste à côté de la Déesse, et, s'inclinant pour faire un baise-main à la Déesse :

- Je le fais dès maintenant : je te préviens de mon arrivée prochaine !

"plof" ! Il disparut à nouveau, pour réapparaître juste à côté de Sophia, droit comme le malin qu'il était.
Enfin, puisqu'il était temps maintenant, il se concentra, écoutant sa messagerie télépathienne :

*~ Voix d'Hermès enregistrée : -Bonjour. Vous avez un nouveau message, reçu aujourd'hui à 15h45. ~
- J'écoute.*

Après quoi, la voix de Kro résonna dans sa tête. "Seigneur Hermès... Me voici de retour, Kro, votre Messager du Savoir, veuillez m'excuser de mon absence, je suis dans votre Temple actuellement, j'espère ne pas avoir manqué votre appel... Quels sont vos ordres Seigneur ?". Il réfléchit quelques instants, puis répondit, aussitôt, en composant un smt* :

*Bonjour, Kro. Content de te revoir ^__^. Pour l'instant, rien n'est donné, mais sache que je suis chez Aphrodite - dans son temple olympien. Tu peux me rejoindre, ou bien aller à la chasse aux informations, ou bien encore tout autre chose ! Alors à bientôt !*

Enfin, après ces quelques instants d'auto-réflexion, Hermès reporta son attention vers Aphrodite et Arès, écoutant ce qu'ils avaient à dire...

*short message telepathic

Ben alors ?


Ce topic ne vous intéresse pas, vous avez aucun roleplay que vous aimez, vous êtes subjugué par mon roleplay à tel point que vous êtes morts de rire ou bien vous l'exécrez tellement que ça vous dégoûte de poster ici ? XD

*sort*

Pour te faire plaisir, et pour ME faire plaisir aussi, parce que le post que je vais poster fait partie d'un combat épique, d'une série d'environs 10 posts, dont plusieurs gigantesques, entre THÉODORIC, guerrier invincible possédé par un démon, et SYM SINFURY, ange purificateur venu pour me vaincre. Voici l'introduction au combat ; À noter que Théodoric est un terrible meurtrier qui ne peut être tué que par les dieux, et qui VEUT mourir pour mettre fin à son éternel tourment. (En passant, j'aime beaucoup ton post Dian, il est marrant à souhait, c'est agréable à lire ^^)
ENJOY !!! ^__^



Harmageddon...
Théodoric était ici l'arme suprème, la créature de destruction impossible à arrêter.
Et cet être venait, et au contraire des autres, il irradiait de cette aura de lumière... une lumière, quasi-divine...
Le visage de Théodoric se tordit un instant, maintenant marqué de ce qui jamais ne l'avait marqué ; une lueur, une mince lueur d'intérêt.
Et le géant cessa de se préoccuper de ces mortels hurlants et faibles. Aucun intérêt, car devant lui se tenait une proix de choix. On put entendre la poigne du monstre se serrer fermement contre la poignée de son immense machette de boucher. Ses yeux rouges, et maintenant le noir poussait comme des veines, comme des racines, le long de son visage, le couvrant bientôt d'une teinte noir comme l'encre. Un sourd hurlement métallique brisa le temps et l'espace autour de la bête, qui se tourna vers l'ange qui, fierement, se dressait non loin, toisant Théo et le menaçant de sa lance. Ce n'était pas la créature qui semblait la plus coriace... Théo en avant démoli des bien plus dures, il avait démentibulé le fer et la pierre, alors que cet être restait de chair. Alors comment osait il se pointer ici. Théodoric ne put s'empêcher de respecter cet être, une infime larme de respect dans son être, qui mettait le démon en lui sur la défensive, le mettait en rage sourde et grotesque.

Le souffle du monstre s'accéléra, il pencha de côté sa tête, comme pour s'assurer que cette créature était réelle, sous toutes ces facettes, sous tous les angles. Une force et une volonté incroyable s'en dégageait, une volonté... et voilà ce qui le différenciait des autres créatures qu'il avait déjà fait hurler sous sa lame. Celui là ne pleurerait pas quand viendrait le temps de mourir. Celui là ne se sauverait pas comme un lâche, comme tous ces autres qui rendaient le guerrier de la terre si blasé, si dédaigneux. Celui là périrait pour le bien du monde, pour la chute du mal du moins... Et Théodoric, l'homme sous le monstre, avait en cet instant l'intime espoir de voir enfin ses jours venir à bout... Un dieu ?... Cela n'était pas possible. Depuis des décénies il cherchait, et chaque jours lui semblait aussi pesant qu'une vie de tourment et de torture. Le mal le blasait aujourd'hui, et il se risqua à croire que peut-être celui-ci allait le vaincre, enfin libérer, le laisser dormir dans les abymes de la terre, être vaincu et oublié, enfin se reposer... Car depuis des lunes, depuis des années, il ne pouvait fermer l'oeil, il ne fesait qu'entendre les murmures incessants du démon qui le rendait fou, ne rien voir qu'un monde fade et flou, sans substance aucune...

Que le sang coule pour sauver les hommes du royaume de la terre, la plupart d'entre eux sont encore derrière leur remparts, et ne se doutent même pas de ce qui se prépare. Imbéciles, c'est la bataille du sciècle qu'ils vont rater, la bataille qui décidera s'ils devront mourir sous la lame de tourment de Lord Théodoric, ou vivre en paix en honnorant le nom de leur sauveur... Un ange protecteur, proclamateur du bien sur terre. Était-ce un dieu ? Et alors que le guerrier en était en ces pensées obscures, le démon fit plus que jamais son apparition, cette fois il ne chuchottait plus, il hurlait sa haine comme un flot, comme une rivière, comme un fleuve abjecte dans l'oreille, dans le crâne du combattant.

"Mon corps est l'ulcère qu'on ne peut blesser
Mon coeur est la nécrose qu'on ne peut toucher
Mes yeux voient la peur mais l'amour les dégoûtent
Je verserai ton sang jusqu'à la dernière goutte
Dans le creux de ma bouche se terre le nid du mal
Sous ma peau je suis bête, je suis animal
La seule chose qui luit est l'enfer des ténêbres
Cette douleur me picotte jusqu'au bout de mes lèvres...

Cache toi dernière ta lumière, ange de pureté
Car dans ce combat ta vie risque de t'échapper
Je cacherai ton soleil et le changerai en ombre
De ton existence je ne laisserai que décombres
Sur le sol vierge je vois déjà ton corps qui gis
Et dans le délice de ma haine c'est pour toi que je jouis
Je regarde ton âme et je la méprise...
Maintenant jette ton regard sur la mienne
Pour le vice et les cris elle est éprise !

Perds ton sang, perds ta vie
Perds ton temps, sans un cri
Ferme les yeux et toise le ciel
Porte tes dernières pensées vers ta belle
Plus rien ne compte...
RÉVEILLE TOI !!!"

Les dents ne sont plus alors que crocs sur le démon qui refait surface le long de la peau qu'il a emprunté. Baal-Peor, démon majeur, laisse voir le feu de ses yeux et la splendeur horrible de son corps. Théodoric ouvre alors largement la gueule et dans un rugissement sourd, pesant, porté par un millier de voix déchirantes et monstrueuses, stridentes tant que lourdes, métalliques et organiques... Tout homme aurait aussitôt prié le ciel et aurait pleuré au nom des déesses miséricordieuses... Mais pas cet homme, pas cet être venu accomplir sa mission au delà des dangers, au delà de la mort, à la volonté si dure que malgré les émotions qui jouaient sur son corps en cet instant, il ne s'enfuit pas... Il resta stoïque et écouta, l'air sévère, les paroles de la Bête immortelle.

- ES... TU... UN DIEU ?!

Alors j'aime beaucoup le post, on ressent bien les diverses expressions du personnages... quelques remarques tout de même :

- Je n'aime pas trop l'emploi d'un surnom diminutif ^^ "Théo", ça humanise un peu... plus que cela : ça adoucit. Et comme il apparaît dans la description de Théodoric le combattant...

Zardos Miraculum a écrit:

Les dents ne sont plus alors que crocs sur le démon qui refait surface le long de la peau qu'il a emprunté. Baal-Peor, démon majeur, laisse voir le feu de ses yeux et la splendeur horrible de son corps. Théodoric ouvre alors largement la gueule (...)

Pourquoi cette soudaine utilisation du présent, alors que ton texte était auparavant au passé, de même pour la suite dans, qui plus est, le même paragraphe ?

Bon, sinon j'aime beaucoup ^^

J'ai le droit d'en mettre un aussi ?
Ce post là n'est pas mon meilleur, il introduit simplement l'arrivée de Cherry Vinyard (mon tout dernier personnage crée sur Norsken) et je l'aime bien. ^^ (Silphyde me fait rire à cause de son prénom.)

Bref, bref. Voici...


- Hahaha !!

Silphyde était si drôle !! Cherry riait aux éclats, assise sur les jambes du beau Français qu'elle avait rencontré durant la traversée.

- Vous êtes surprenant mon cher, déclara t-elle de sa voix chaude et veloûtée.

Son regard sauvage se plongea dans l'océan en face d'eux tandis que le navire avançait vers la côte d'Hyrule.

- Rappelez moi, que vous venez vous faire dans ce trou ? lui demanda le Français.

Cherry ne répondit pas, se contentant de dérober ses yeux mordorés de l'eau pour les offrir aux iris bleues de son compagnon. Ses lèvres pulpeuses embrassèrent celles du jeune blond venu pour affaire au légendaire marché de l'île. Quand à elle, Tryllestarven était son but. Pas question que le joli garçon le sache !!

Le bateau accosta. Cherry rendit libre de ses mouvements celui qu'elle avait accaparé durant tout le voyage. Cependant, Silphyde ne semblait absolument pas embêté de cet attachement, au contraire. Avec un sourire ravi, il ne lâcha plus la main de l'américaine. La demoiselle, vêtue d'une courte jupe en faux poils de panthère, d'un pull noir, de collants noirs et de cuissardes à talons hauts noirs, débarqua en discutant avec son ami.

Une petite fille à peine âgée de six ans courrut en arrivant par derrière et frôla malencontreusement Cherry.

- Hé ! Ce sont des manières, sale gamine ?!

Tempêtant intérieurement contre les méfaits de la maternité et de ce qui en résultait, Cherry afficha une mine dégoûtée en dévisageant malsainement l'enfant qui, totalement traumatisée, l'observait de ses prunelles mi larmoyantes mi horrifiées.

Silphyde détourna son attention en l'enlaçant, ce qui ne fit qu'énerver bien plus l'impétueuse dont le pied se posait pour la première fois sur le sol d'Huryle. D'un air détaché et totalement indifférent, Cherry décida finalement de s'émanciper de l'encombrant jeune homme. Il l'avait diverti jusqu'alors mais à présent, elle ne souhaitait plus sa compagnie. Un baiser muni d'un au revoir suffirent à chasser l'importun.

Après avoir lu plusieurs brochures sur l'établissement qu'elle visait d'intégrer, elle était informé de la coutûme des guides amenant les voyageurs au Jardin Sauvage. Nullement impressionnée par cette épreuve, Cherry sentait l'impatience prendre place en elle. Parcourant le quai d'un air confiant, Cherry attendit que le lieu soit vidé. Ses talons martelaient sur le sol dur. Une fois qu'elle fut certaine d'être seule, la jeune femme au corps couleur chocolat ensorcela ces quelques bagages pour qu'ils volettent derrière elle.

Empressée, le désir de s'en aller monta d'un cran au fond d'elle. Qu'attendait donc son guide pour venir ?! De plus, le froid l'atteignait, la mordait comme au animal affamé. Elle avait certes prévu qu'il ferait froid seulement pas à ce point !! A quoi servait les collants et le pull sinon à la réchauffer ? Enfin, une silhouette sembla s'approcher d'elle. Son guide, à n'en pas douter. Cherry fit un pas en sa direction, impassible.

Citation :

- Je n'aime pas trop l'emploi d'un surnom diminutif ^^ "Théo", ça humanise un peu... plus que cela : ça adoucit. Et comme il apparaît dans la description de Théodoric le combattant...

Humm c'est un point intéressant. J'y avais déjà pensé, mais je me disais que pour éviter les répétitions ce serait un choix valable. N'empêche, je consède que c'est à éviter. ^^

Citation :

Pourquoi cette soudaine utilisation du présent, alors que ton texte était auparavant au passé, de même pour la suite dans, qui plus est, le même paragraphe ?

Parce que ce n'est qu'un semblant de passé. C'est toujours au présent, mais raconté d'une façon à exprimer l'action qui est en train de se dérouler. Je sais pas si tu comprends ^__^ Menfin... Je l'aime bien ce post.. je pourrais même peut-être mettre la suite... hehehe

Avec l'aimable participation de ma Patate pas cuite ici présente (Qui joue Shisho, hein :p) ...
Le moment le plus horrible de toute la vie de ma p'tit Néris ...


Tiens... encore... ces Anges... que venaient-ils faire ici ? Prenaient-ils retraite ? De plus... ils étaient bien peu malins pour venir au même endroit que lui... même s'il n'en avait que faire.
Il sentait, ressentait, Eris approcher... de plus en plus vite.

Il regarda un moment la structure de l'église... il entendait un chant venant de l'intérieur. Était-ce l'heure de la messe ? Ou fêtait-on une autre célébration ? Le Démon ne savait pas...

Il sentait Eris se faufiler à travers les ruelles... il lui vint à l'esprit, un instant, de s'échapper ; une nouvelle fois, de fuir cet enfant des ténèbres, à qui il avait presque donné naissance.
Il était de toute façon trop tard... elle arrivait. D'ailleurs, là, il sentait son odeur enivrante... sauvage...

Il sentit les bras de la "Démone" l'enlaçer... il ne fit aucun mouvement pour en sortir, mais, dans ces bras chalereux, Sho restait de marbre... aussi froid qu'à l'accoutumé...
Il tourna la tête, regardant le visage d'Eris... ses yeux.

- Tu es sûre de vraiment vouloir savoir ?...

Sa réponse, il la lut dans ses yeux.

- ... Eris... tu es... si naïve. Crois-tu réellement que tu aies une quelconque valeur à mes yeux ? Tout ça... c'est juste un jeu pour moi... te voir tourmentée, tel est mon bon plaisir.

Il se retira brusquement de l'étreinte de la Démone, et la frappa, de son coude, au niveau de la poitrine.

- Maintenant... tu m'excuseras mais... J'ai autre chose à faire que de m'occuper d'une misérable catain...

Il se retourna, allant vers une ruelle... marchant vers une ruelle. Il immobilisa Eris, grâce à son pouvoir.
Il sentit de l'eau couler sur son visage.

Pourtant, il ne pleuvait pas...





Eris sentait que le lien qui existait entre elle et son Maître n’était plus le même. Comme d’il essayait de l’éloigner. D’ordinaire, elle lisait assez facilement dans son esprit, même si, bien souvent, ce n’était pas la peine. Mais, depuis l’incident, tout avait changé. Elle n’arrivait plus à interprété ses mouvements, tous les indices qu’il laissait de son humeur dans sa façon d’être. Tout était si brouillé !
C’est pourquoi le contact rassurant du corps du Démon lui paraissait si enivrant.

Bien sûr, Shizumu Sho ne répondit pas à son étreinte. Mais, autrefois, sa créature aurait su dire si sa froideur était bienveillante ou non. Aujourd’hui …

Elle cessa de ronronner. Le Démon avait tourné la tête et la dévisageait. Elle s’aperçut, horrifiée, qu’elle ne lisait rien dans ses prunelles grises.
Un instant, elle crut qu’il allait tout lui révéler. Après tout, il avait si bien commencé ! Elle ne prit pas la peine de répondre, communiquant sa pensée par le regard.
Elle commençait à reprendre confiance lorsque son Maître repris la parole.
La chimère fronça les sourcils.
*Naïve ? !*

Au fur et à mesure qu’il parlait, son visage se décomposa.
Abasourdie, Eris ne tenta même pas de répondre. Son esprit semblait comme arrêté et son cœur lui faisait tellement mal qu’elle crut qu’il lui avait arraché.
Elle l’avait lâché et gardait ses bras ballants le long de son corps, incapable du moindre geste.
Shizumu Sho se dégagea alors brusquement d’elle et la frappa au buste.
La Démone fut projetée en arrière, n’offrant aucune résistance au coup et percuta douloureusement une arrête saillante de l’enceinte du bâtiment.
Son souffle fut coupé et elle n’aurait su dire si cela était vraiment dû au choc physique.
Elle se laissa tomber sur au sol, se déchiquetant le dos sur la pierre rugueuse et blêmit sous l’insulte.
C’était la première fois qu’il … la frappait …

Elle sentit qu’il l’immobilisait alors qu’il s’en allait mais c’était inutile. Eris était incapable d’esquisser un seul mouvement.
Lorsque la silhouette tant aimé disparut de sa vue et qu’elle sentit son emprise décroître, la chimère s’allongea à demi sur le sol et vomit d’horreur.

Les mots « naïve », « valeur », « jeu » et « misérable cati n » tournaient dans sa tête et elle crut qu’elle allait s’arracher la peau tant la torture mentale était insoutenable.

Sa transformation fut aussi vive qu’incontrôlée et l’amazone au corps étrangement félin hurla. Son cri rauque et puissant avait tout du rugissement inhumain et retentit puissamment.
Quelques humains, alertés, approchèrent en courant. La chimère, incapable de se contrôler, se transformait sans arrêt sans pouvoir s’arrêter ou se raisonner. Elle grogna une nouvelle fois, ne sachant pas elle-même sous quelle apparence elle était. Les humains prirent peur et hurlèrent. Quelques secondes plus tard, leurs cadavres ornaient le parvis de l’Eglise.

La douleur mentale était si forte qu’elle en devenait physique, aveuglant totalement le raisonnement de la chimère.
Réfugiée dans la brume animale de sa forme de panthère, elle bondit hors de sa cachette et galopa à travers la ville. Elle allait si vite que l’œil humain ne discernait en elle, qu’un simple animal errant.

Au bout d’un long moment, elle n’aurait su en déterminer la durée exacte, Eris s’arrêta, épuisée.
Elle était à nouveau devant l’Eglise. La police avait dégagé les corps et interrogeait les témoins.
Se saisissant des frusques qu’elle avait abandonnées plus tôt, la chimère pénétra dans le domaine de Dieu et s’aventura dans les hauteurs.
Calfeutrée dans le clocher abandonné, elle s’enroula dans le vieux morceau de tissus portant encore les volutes de Son odeur. Sans en avoir conscience, elle reprit sa forme humaine, la souffrance mentale de la tristesse l’empêchant d’avoir mal.
Nue, épuisée et perdue dans son chagrin, elle se roula en boule dans un coin, telle une bête apeurée.
Mais ses yeux refusaient de pleurer … Seuls de plaintifs gémissements d’animal sortaient de sa gorge. Elle n’avait jamais appris à pleurer …
La nausée ne la quittait plus et la souffrance la secouait de tremblement, lui déchirant cœur, tête et âme.
Son désespoir était si grand qu’aucun mot ne pourrait le décrire.
A présent, elle le savait, sa vie serait un véritable supplice.




Eris se réveilla, une fois de plus, le corps recouvert de sueur, la tête plongée dans les brumes nauséeuses de son sommeil peuplé de cauchemars. Depuis combien de temps était-elle ici, perdue entre l’évanouissement et la réalité ? ! C’était impossible à dire. Elle avait repris sa forme de mi-féline, mi-enfant, puisque c’était celle qui consommait le moins d’énergie et celle où elle était le plus à l’aise.
Son corps lui réclamait du sang frai. Elle se rappelait vaguement avoir égorgé un ou deux volatiles ayant eu la mauvaise idée de s’approcher d’elle et des plumes recouvertes de sang séché témoignait du frugal repas qui la tenait en vie jusqu’ici.

A peine se sentit-elle reprendre pieds dans le monde réel que son tourment la repris. Une douleur sourde lui déchirait les entrailles et elle sentait comme un énorme poids dans sa poitrine.
Elle revoyait sans arrêt le visage de son Maître, ses yeux inexpressif quand il l’avait frappé.
Pour faire cesser l’afflux d’images qui envahissait son esprit, la chimère se mordit violemment l’épaule, ses crocs fins transperçant la chair. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle sentit sa gueule s’emplir du goût ferreux si caractéristique. Elle relâcha la pression de ses mâchoires et sentit le liquide chaud et poisseux dégouliner le long de ses babines, tâchant son poitrail de rouge.
La blessure se referma difficilement et la chimère s’acharna dessus jusqu’à ce que son mystérieux pouvoir cesse. Elle ne laisserait jamais cette plaie guérir, tant qu’elle serait loin de son Maître.

La culpabilité était un sentiment inconnu pour Eris et, pourtant, elle se demanda longuement ce qu’elle avait pu faire de mal pour recevoir un tel châtiment. Elle ne trouva aucune raison et se tortura l’esprit pour savoir ce qu’elle devait faire.
Deux principales solutions se proposait à elle. Partie à la recherche de son Maître comme le crier son âme. Ou bien l’oublier et rentrer … Mais rentrer où ? ! Elle n’était chez elle qu’à ses côtés … Elle pensa vaguement aux hybrides, seule espèce encore capable de l’accueillir mais elle ne pouvait se résoudre à abandonner l’Eglise.
Peut-être reviendrait-il ? ! A cette pensée, la créature se mordit violemment une fois de plus. La souffrance physique envahit son esprit, la libérant de tout le reste.
Cela ne servait à rien d’espérer. Il fallait agir !

Mais comment ? !
Dépitée, Eris se releva. Chancelant, elle s’appuya contre le mur et descendit difficilement à terre, s’aidant des poutres et des aspérités de la pierre.
La faim la hantait et elle dut se décider à aller chasser …




La chimère plissa les yeux, aux aguets. Une fois sûre d’être seule, elle s’approcha de la fontaine.
Elle plongea son regard d’ambre dans l’eau sombre et ses pensées repartirent en arrière.

Elle se revit, silhouette au pelage noir tâché de sang traîner sa carcasse dans la ville, le ventre creux, les membres tremblants. Elle revit son museau velouté brûlant de fièvre inspirer l’air pur et frais de la nuit. Elle s’était glissé dans l’obscurité rassurante des rues sombres. Elle sentait encore le goût du sang chaud du chien errant sur sa langue. Ensuite, un éclair sombre avait fracassé la vitrine d’un magasin et arraché un long manteau noir. Eris sentait encore la morsure du verre sur sa peau. La créature s’était dirigé vers le Parc, ombre parmi les ombres.

Comme il y a quelques jours …
Mais là, tout avait changé. Elle était seule, à présent. Sans Lui. Et même le paysage en était différent.

Les yeux rivés au reflet miroitant de la lune, elle se transforma, observant son faciès de félin reprendre figure humaine.
Plongeant ses mains dans l’eau glacée, la jeune femme nettoya son buste, ses bras et son dos, couvert de sang séché. Les doigts tremblants, elle effaça les dernières traces de son dîné.

Peu à peu, ses blessures disparurent et elle s’aperçut avec horreur que la plaie de son épaule se refermait.
En un instant, sa morphologie augmenta en force et en muscle et les puissantes griffes de la femme amazone s’enfoncèrent dans son épaules de plusieurs centimètres dans son épaule, tournoyant sur elles même pour détruire le maximum de chaire.
La créature eut à peine un rictus lorsque la douleur la projeta au sol, lui rendant, du même coup, son apparence vulnérable.
Agenouillée, la paume des mains appuyée sur le sol, la chimère regarda tomber sur le sol trois larmes vermeils, symboles sanglants de son tourment.

Une mèche de cheveux bruns balaya son visage tandis qu’Eris soufflait lentement. La souffrance envahissait son esprit telle une drogue.
Se relevant, elle enfila le manteau, frissonnant au contact rugueux du tissus sur sa chair à vif.

*Vous ne voulez plus de moi, très bien. Je partirai donc.*

« Mais … avant … Je dois savoir pourquoi … »

A peine avait-elle prononcé ses paroles qu’elle sentit comme un violent coup de poing sur son ventre. Le souffle coupé, elle se laissa glisser au sol et se plia en deux. Un vide immense enveloppa tout son être, l’éloignant à jamais des dernières bribes de sensations qu’elle conservait de son Maître.
Interdite, la chimère sentit que son visage était complètement humide et elle leva les yeux au ciel.
Mais il ne pleuvait pas …
Pire que la douleur, une sensation de néant envahissait son être.

Le hurlement déchirant qu’elle poussa resta enfermé dans sa tête et aucun son ne franchit ses lèvres.
La sueur coula le long de son échine et, pour la première fois de sa vie, Eris sut qu’elle allait mourir, là, dans le froid d’une nuit d’hiver, seule.

Combien de temps resta-t-elle prostrée ? Nul ne pourrait le dire …
Le hululement d’un hibou la sortit de sa torpeur et elle constata qu’elle était encore en vie. Cela lui fit l’effet d’un coup de poignard en plein cœur.
Elle pouvait vivre sans lui ? !

« Seule pour toujours … Vous m’avez recueillie puis vous m’avez abandonnée. Pire ! Vous m’avez maudite. Mais vous n’avez rien compris, Maître. Vous serez toujours une partie de moi … »

Et, espéra-t-elle silencieusement, elle faisait toujours partie de Lui ...

Plus que jamais convaincue qu’elle devait retrouver le Démon, Eris quitta le Parc et laissa les ténèbres de la nuit l’engloutir.
Au loin, dans un endroit qu’elle ne pouvait localiser, l’âme Shizumu Sho l’appelait. Et, si elle ne pouvait le trouver en puisant dans ce lien qu’il avait briser, elle se laisserait guider par son cœur.

Cherry ~> Joli post ^^ Il est simple, mais bien, je trouve.

Ktéfrelm ~> Bon... ton post, tu sais bien que je l'ai adoré ! ^^" Mon post par contre... *a honte*
*court se cacher*

En fait, mon post, c'est coupé en deux :p

Moi, je l'ai bien aimé, le tient !
Il m'a brisé le coeur mais j'ai bien aimé ^^
Je te réponds ce week-end, normalement ^^
Shisho va souffrire ...

Peut-être prends-tu trop à coeur tes persos ? O__o *réfléchit*

Oki... ^^

Je crois que j'ai pleuré pour Kuraï :/
XD

Folle va...

Sentimentale ?

MAIS PAS MIEVRE ><

<__< Même sentimentale, t'es pas obligé de prendre tes persos si à coeur ^^"

Mais si !
Ce sont mes bébés !

**Noeils humides et implorants**

Implorants de quoi ?

Je ne sais pas ...
Ça faisait style :/

[C'est pas la place pour le flood, pauvres fous de mortels !!! >.< J'éditerai pour rajouter un roleplay quand j'aurai le temps. D'ici là tranquilles bande de chenapants !!!]

Un rp que je viens tout juste de faire ! Je l'aime beaucoup ! J'espére que vos apprécierez la lecture ^^

**

(Léviathan est un jeune vampire, tout juste crée... Laetitia et Laurel sont également vampire)

Léviathan regarda plus attentivement le visage de Laurel, maintenant qu'il s'était légèrement reculé... ses cheveux noirs encadraient ses yeux d'un vert hypnotisant.. oui, hypnotisant était un bon mot pour le décrire. Il avait un peu moins peur, maintenant... pourquoi ? Tout simplement parce que le charme de Laurel agissait ; et que sa nature de vampire s'intensifiait d'instant en instant... et avec elle, son attrait pour toutes les créatures.

- Mon sang va te redonner un peu de force...

Pourquoi ? Pourquoi ? Comment son sang pourrait lui rendre des forces ? C'était impossible ! Cet homme devait être fou... oui, fou... ou peut-être tout cela était un rêve. Un rêve... cette idée rassura Léviathan, et lui permit de mieux accepter les faits. A bien y réfléchir, c'était FORCEMENT un rêve. Il aurait tué sa mère ? Et maintenant, rencontrait un fou ? Et en plus, il voyait dans cette nuit noire parfaitement bien ? Oui, c'était un rêve...
Beau moyen d'échapper à la réalité qu'il se forgeait là...
Il eut ainsi bien moins peur quand Laurel s'approcha à nouveau, et baisa son front comme à un enfant que l'on endort, le soir...

- Tu n'es seul tu sais, tu n'as rien à craindre... Laetitia, qui nous surveille en cachette, et moi on vas prendre soin de toi.

Il avait toujours peur... mais moins. Il accepta déjà plus l'étreinte de Laurel, bien que sa main était toujours en l'air... il se demandait qui était cette Laetitia... et comment ils allaient prendre soin de lui. Il regarda d'une ffaçon distante Laurel sourire, bien qu'il en était intérieurement affecté... comment ? Comment cet être pouvait-il être aussi étrange ? Il était si... dérangeant... d'ailleurs, sa "voix" se fit bientôt entendre dans sa tête, étrange sensation que Léviathan connaissait pour la première fois :

*Peut importe qui t'a donné le Don Ténébreux... *

Don Ténébreux ? Qu'était-ce ? Il ne connaissait pas cela...

*Tu es maintenant des notres, et tu sera l'un des plus puissant, car s'est ainsi que je le veux...*

Des notres ? Mais de qui ?

*...mon doux et beau vampire... *

Vampire. Ce mot résonna en Léviathan et lui martela ses pensées...
Ce n'était qu'un rêve.
Il était devenu vampire.
Juste un rêve.
Il avait tué sa mère.

Il ferma les yeux, essayant de se calmer, alors que son coeur battait plus vite... Non ! Il ne devait pas penser à ça... C'était juste un rêve... Il sentit l'étreinte de Laurel se faire légèrement plus forte, et s'accrocha à lui. Il avait, même inconsciemment, besoin d'un soutien... et cette étreinte lui en offrait. Même s'il ne connaissait pas cet être, même s'il était fou...

Il vit ensuite Laetitia s'approcher. Il ne la regarda pas attentivement, remarquant juste ses cheveux blonds et ses yeux de glace... d'une glace qui, néanmoins, faisait ici preuve de compassion. La fille lui prit la main qu'il avait encore gardé tendue... il la laissa faire, en écoutant ses paroles mais en ne sachant pas quoi dire...
Il sentit le léger frottement qu'elle appliquait à sa main... c'était doux... et l'étreinte de Laurel aussi était douce...
"Mais moi... qu'est-ce que je suis alors ?". Ilexprima cette pensée tout haut, d'une voix qui était encore la sienne... d'une voix d'enfant.

Oui, leurs étreintes étaient aussi douces que feu sa mère... alors, pourquoi... pourquoi son coeur se serrait-il autant dans sa poitrine ?...

***

Tiens, pendant que j'y suis... un rp que j'avais plutôt bien apprécié. Surtout qu'il date !

Andvari écoutait toujours Odin, dans cette salle glaciale... Il se sentait perdu au fur et à mesure que son Dieu faisait des éloges sur lui...

"J'ai décelé quelque chose en toi, Andvari. Quelque chose que je n'avais pas trouvé chez un homme depuis fort longtemps : tu connais le pouvoir de changer le destin : celui de ne pas y croire."

Vraiment ... ? Le pouvoir de changer... le destin ? Mais... n'était-ce pas plutôt les actions présentes qui forgent le futur... Destin... Un destin... écrit par les Dieux ? Changer un tel destin ? Cela paraissait pourtant... impossible.

"Tu es prêt a tout pour parvenir à augmenter ta puissance, et à me servir au mieux. Je sais que tu ne me trahiras pas, et que tu combattras jusqu'à la mort pour me protéger."

C'était... vrai. Pourtant, ces paroles semblaient bien plus profondes, plus importantes, et plus véridiques que si n'importe qui d'autre les avait prononcées...

"De plus, je sens un cosmos en toi qui n'est pas au niveau d'un simple guerrier divin, mais celui du grand prêtre divin !"

Vraiment ? Lui, plus fort qu'un guerrier divin ? C'était vrai qu'il s'était entraîné peut-être plus que n'importe qui d'autre... parfois même jusqu'à la mort, alors que son maître lui avait dit qu'il pouvait s'arrêter... restant parfois dehors toute la nuit baigné par le terrible froid d'Asgard... Mais... jamais jusqu'à ce jour il ne se serait douté qu'il possédait un tel pouvoir...

"Tu es fort, tu as le courage qui manque aux autres, tu ne peux qu'être lui."

Vraiment... lui, courageux ? Effectivement, il était sûrement courageux... autant que les autres Guerriers Divins. Mais sa principale qualité était et resterait sûrement son sens de l'honneur. Jamais il n'accepterait -de sa part ou de ses semblables- un quelconque acte de lâcheté ou de traîtrise... Mais... être Prêtre de Polaris... n'était-ce pas plutôt une plaisanterie que son Dieu lui faisait ? Il s'était pendant presque toute sa vie entraîner pour acquérir l'Armure Divine de Delta, et voilà qu'il devenait maintenant Prêtre de Polaris... ? Quoiqu'au final, le résultat serait le même : protéger Asgard ainsi que servir du mieux qu'il pourrait son Dieu. C'était même mieux, car cet honneur que lui faisait Odin était certainement le plus grand qu'il recevrait dans sa vie...

"Cela se sent dans ton cœur et je vais maintenant réveiller cette puissance!!"

Réveiller une telle puissance... cœur ? Tout cela s'enchaînait décidément bien trop vite pour le pauvre Guerrier Divin... enfin, pauvre, façon de parler.

Puis, son Dieu commanda à l'armure d'un simple geste de main de s'enlever, ce qu'elle exécuta, et repartit vers les Cieux... pour retomber -si on la suivait bien- sur l'Autel où Andvari l'avait récupéré, il n'y avait pas si longtemps que ça d'ailleurs... et des mêmes Cieux vers où l'armure de Delta était parti, arrivait maintenant une autre armure, encore plus belle celle-ci... Andvari ne bougeait pas, sidéré par tous ces évènements. De plus, à partir du moment où il dessinait des runes sur son corps, il entra dans un état second... s'il avait voulu bouger, Andvari n'aurait pas pu. Mais même s'il avait pu, il n'aurait pas voulu. Quand il finit de tracer les runes sur son corps et sur le sol, le corps du guerrier divin s'éleva, et se "posa" sur l'air, à l'horizontal. Le cosmos et le sang, ce liquide vital, du Dieu d'Asgard se mélangèrent pour ne former qu'une seule matière, qui fondit sur Andvari... d'ailleurs, pour celui-ci, tout cela se déroulait au ralenti... comme dans un rêve flou... Bien qu'il n'avait plus de contact possible avec son corps, il le sentit tout de même changer... aussi bien physiquement que physiologiquement...

"Par le sceau des éléments et la puissance d'Asgard, je réveille le pouvoir du grand prêtre d'Asgard à Andvari, ancien chevalier de Megrez. Réveille toi, maintenant!!!"

Les sceaux rétrécirent en se concentrant sur le corps de l'ex-guerrier Divin, rétrécirent de plus en plus, et tellement qu'à la fin, ce n'était qu'un entremêlements incompréhensible de traits et de couleurs... réuni au niveau de son cœur. Il avait changé. Pas psychologiquement, car son esprit avait échappé à toutes ces transformations. Sans doute était-ce le rôle des runes que le Dieu avait tracé sur son corps que de mettre l'esprit à part, afin qu'il soit conservé. Puis, les sceaux se resserrèrent une dernière fois, prenant ainsi une dernière et unique forme, composé de couleurs dans les tons bleus/blancs... Enfin, le corps d'Andvari se reposa lentement, comme s'il était tenu...

Puis, l'armure se déposa sur le désormais nouveau Grand Prêtre de Polaris. On aurait dit qu’elle avait été faite pour lui, vraiment. Les deux se complétaient à la perfection. Le cosmos d’Andvari explosa. N’importe quel chevalier –même ce fameux Guerrier Divin d’Éta- aurait été balayé par ce violent souffle. Le froid semblait se dégager face à la puissance du guerrier. Puis, tout redevint calme. Le cosmos d’Andvari était redevenu fluide. Fluide, mais pas comme avant. D’abord parce qu’il avait changé. Même s’il était calme, on pouvait voir qu’il avait augmenté… et la maîtrise d’Andvari sur son cosmos également.

Puis, petit à petit, le nouveau Prêtre de Polaris releva un œil… puis l’autre. Physiquement, il était parfaitement sain. Mentalement aussi d’ailleurs, mais il était tout de même toujours aussi ébahi de la succession des évènements… il attendit quelques secondes, le temps pour lui d’assimiler pleinement tout cela… puis, il se releva. Il constata tout de même avec surprise comme son corps avait changé, même s’il avait pu observer cela lors de sa transformation. Par contre, il sentait que le sceau sur son corps était chargé d’une intense cosmo-énergie. Certainement celle d’Odin. Il en déduit donc que le sceau avait maintenant sur lui une grande importance. Probablement que s’il était brisé, Andvari retournerait à son ancien état. D’un autre côté, il serait dur de le briser sans que le Prêtre de Polaris meure, vu sa position sur le corps.

L’ex-Guerrier Divin fit donc ces constations, avant de ses rappeler subitement qu’il se trouvait en présence d’un Dieu, Odin, qui plus est. Aussitôt, il posa un genou à terre, et un pied à plat sur le sol. Il regarda le Dieu. Que dire ? Il commença donc, un peu maladroitement :

"Seigneur Odin, je suis très honoré par la confiance que vous m’offrez en me donnant cette armure. Je ne vous décevrais pas."

Puis, il attendit, le cœur encore très légèrement battant, se remettant de toutes ces émotions… il observait un peu le paysage. C’était amusant, car même s’il n’avait pas changé, la perception qu’Andvari avait de lui était tout autre. Maintenant, il se sentait bien plus responsable devant celui-ci, bien plus encore que lorsqu’il était Guerrier Divin… Le paysage semblait cependant violent, de par les neiges qu’il tombaient, les tempêtes qui soufflaient… et pourtant, cela semblait évident de vouloir protéger une telle terre… il pensa également au peuple d’Asgard… eux qui avait vécus toute leur vie dans cette terre hostile, il méritait d’avoir une vie meilleure ! Ainsi, pendant qu’il était dans cette salle, attendant la réponse de son Dieu, il pensait également à toutes les responsabilités qui incombait à sa nouvelle fonction…

Bref... comme je suis le seul à faire des rolelpays que j'ose avouer aimer...

**

(Diancecht, personnage sur un forum rp Saint Seiya... Miach est son armure, et possède la capacité e bouger, parler etc. Il est Celte, possède le pouvoir d'empathie, de guérison, et en somme tous les pouvoirs psychiques qu'il maîtrise tous sauf son empathie (parfois, le plus souvent il sait la tenir en laisse). Tara, Irlande, est son village natal (il est né vers 300 ap. J.C et s'est réincarné deux fois depuis en tant qu'humain, cette réincarnation-ci tenu compte). Note pour le post : en fait, je ne savais pas par où commencer... ce post est fait seul, j'arrive de quelque part puis repart aussi sec. Donc c'est aussi parce qu'il est fait seul et que j'avais de l'inspi (à part pour le début et la fin) qu'il est assez long ^^)

Diancecht aperçut, de loin, les fumées s'échapper des cheminées... eh bien, pour cela, le lieu n'avait pas tellement changé. Pas comme les habitations, en tout cas, qu'il aperçevait... ce n'était pas une ville avec des immeubles, c'était plutôt un assez grand village, un lotissement. Et c'était de l'intérieur de ce village qu'il ressentait cette si grande peine... cette si grande douleur. Comment un être humain pouvait-il souffrir autant ? La mort aurait dû le prendre... ou la douleur s'atténuer. Car là, la douleur était vive, mais ne s'atténuait jamais... au contraire, même, elle avait plutôt tendance à s'amplifier. Tellement, d'ailleurs, que Diancecht n'avait aucun effort à fournir pour la localiser...

Il s'assit en tailleur, se collant contre un arbre. Que pouvait-il bien se passer là ?... Il ferma les yeux, et, quelques instants plus tard, réapparaissait aux côtés du mourant... à l'exception près qu'il était dans le monde astral, et que personne ne le voyait... personne, ni le mourant, ni tous ceux qui s'inquiétaient à ses côtés. C'était un vieil homme... il mourait de la plus simple et naturelle des morts : la vieillesse. Alors, pourquoi ne pouvait-il mourir ?... Diancecht se posa gravement cette question. Que pouvait-il bien se passer... ? Mais il n'avait pas le temps de chercher ce qu'il se passait. Il ne pouvait mourir... alors il ne pourrait pas le tuer. Mais il ne pouvait pas non plus le rajeunir... non, ce serait contre-nature... et bien que le fait de ne pas mourir était également contre-nature, Diancecht ne désirait pas cela.

Il regarda calmement le vieil homme. Il souffrait réellement... il avait des convulsions horribles, de douleur suprême, d'apothéose de la souffrance. Vraiment... quel était le cruel qui empêchait cet être de mourir ?...

Il regarda Miach, apparu à ses côtés. Lui aussi fixait gravement le vieil homme...

- Il va falloir capturer son âme.

C'était la seule solution pour lui... sans âme, il ne souffrirait plus autant... l'autre en parut étonné, mais ne dit rien. Il comprenait... aussi se plaça-t-il juste à côté de l'homme, sa corne de licorne touchant le front du mourant. Diancecht, quant à lui, restait devant l'homme... le regardant avec une expression peinée et compatissante. Mais il ne fallait pas tarder... ses proches s'inquiètaient de plus en plus pour lui. Aussi le Celte concentra-t-il son cosmos, son aura, fortement... il tendit son bras, sa main rejoignant l'extrémité de la corne de Miach, se posant, par la même occasion, sur le front. Là... son âme... Diancecht la prit (je voulais mettre "extraire" mais il n'a pas de passé simple o_o) doucement, et la retira du corps du mourant. Voilà... c'était déjà fait. Il tenait l'âme, qui, ici, se composait d'une sorte d'énergie, entre ses mains. Déjà, le corps semblait plus serein... pas mort, cela était vrai. Mais au moins, l'être ne souffrait plus... le Celte regarda l'âme. Il fallait bien qu'il l'envoie vers la réincarnation... ce qu'il fit : concentrant juste son cosmos dessus quelques instants, elle fut enveloppée de son aura verte, et s'évanouit finalement...

- Voilà...

C'était fait. Mais avant de quitter ce monde, il avait une autre chose à faire... il fallait qu'il voie si ce que subissait cet être était particulier, ou si c'en était de même pour tout ceux de Tara... ou pire encore... ainsi donc, il étendit son champ de perception psychique. Tout d'abord, il se restrint à une zone limitée... puis à tout le pays.

Et rien que faire cela le tortura plus que tout. Les douleurs étaient immenses... plus qu'immenses. Il n'avait plus de mot pour les définir... il était même submergé par ces douleurs... Là... un enfant, qui venait de tomber de plusieurs étages. Et il sentait également la confusion, la confusion de tous ces humains... douleurs et confusions. Et là, encore. Un homme en phase critique d'une maladie... mais il ne mourait pas. Toutes ces douleurs... toutes... innombrables... plus que cela même... mais il perdait le contrôle de son pouvoir face à elles ; en un instant, elles forcèrent ses défenses, et commençaient à s'emparer de son esprit... il se convulsionna, essayant d'y échapper. Mais rien à y faire ; au contraire, même, la douleur augmentait en même temps qu'il était submergé par ses sentiments ; il ressentait plus de choses... mêmes les animaux étaient affectés. Ici, une fourmi écrasée, vivante pourtant... là encore, un ours abattu par une balle... tant de douleurs... oui, douleur. Il commençait à en perdre son esprit... à se perdre... si cela continuait comme ça, il allait, encore...

- DIANCECHT !

Il sentit une boule de cosmos s'abattre sur lui, son pouvoir se restreindre, et s'annihiler. Il regarda devant lui, laissant tomber ses mains, qui jusqu'alors soutenait sa tête. C'était Miach... il l'avait sauvé... La licorne s'approcha de lui. Le celte était encore blessé à vif... il n'avait pas oublié cette douleur. Et ne l'oublierait jamais... mais déjà, il commençait à réfléchir... personne ne pouvait mourir. Personne. Et qui aurait eu suffisamment de pouvoir sur la mort pour l'empêcher d'agir ? Personne... si ce n'était la mort elle-même :

- Thanatos...
- Oui...

Il regarda Miach. Apparemment, il avait immédiatement vu que Diancecht était terriblement mal, et l'avait délivré de son empathie.

- Merci.

L'armure ne répondit pas, restant silencieuse, mais Diancecht la comprenait.

- Comment... comment a-t-on pu être aussi aveugle ?

A nouveau, l'armure ne répondit pas. Elle n'avait pas d'explications à proposer...

- Allons voir Hadès... de toute façon, je sens que Léo est dans son domaine.
- Oui...

Diancecht se sentait encore blessé. Tant de monde qui souffrait... encore plus bientôt. Et encore, ce devait être encore pire pour les pays en guerre... il devait réellement y faire quelque chose... mais quoi, sinon en parler aux Dieux des Enfers ? Rien...
C'était donc pour cela que Diancecht regagna son corps, Miach à ses côtés. Ils ne prononcèrent pas un mot. Ils savaient où ils allaient... à la rencontre d'Hadès...

De toute façon, je suis le seul à aimer quelques uns de mes roleplays, na ! XD

(Perséphone, je vous passe son histoire mythologique. Sachez juste qu'elle est enurnée (enfermée dans une urne), que Déméter est venue lui rendre visite suite à son apparition dans son temple. Ca vient de Goldwarriors, donc c'est opur ça qu'on voit une référence au mot "cosmos". J'aime bie ce rp, je le trouve plutôt pas mal, surtout en sachant que c'est un perso que j'ai repris il y a peu de temps ^^ Avant ce post, j'ai fait deux posts seulement avec ^^)

***

- Que me veux tu ? Cela te prend souvent de venir dans mon temple pour me supplier alors que tu m'as ignorée pendant tant d'années ?

Si Perséphone avait eu des yeux à ouvrir, elle l'aurait fait. Mais elle était dans une urne, et tout aurait été si noir, si confus... à la place, elle entendit ses mots, et son cosmos palpita faiblement. Ces mots... cette voix... Maman ? C'était elle ? A nouveau, elle entendit un mot de cette voix. Mais quelle voix ? Est-ce que c'était la voix d'un être cher à ses yeux ? Ou juste d'un pion ? C'était la voix de sa mère...

Sa mère. Celle qui l'avait élevée, depuis toute petite... avec... amour ? Non, pourtant... quand il... l'avait enlevé... elle n'avait rien fait, non ?

Rien fait. Elle n'avait rien fait pour la délivrer d'Hadès... non. Elle était restée là, à être "aimée" par le Dieu, sans pouvoir se délivrer d'elle-même de l'étreinte de Dis. Elle n'était pas venue la chercher, lui tendre une main secourable, pour lui montrer à nouveau ce monde fleuri, ce si merveilleux monde... non. Elle n'avait été là que trop tard... bien trop tard. Non, Perséphone n'avait pas pu lui pardonner. Comment aurait-elle pu ? Sa mère l'avait reniée, dans son esprit... alors elle n'avait plus personne en qui elle pouvait faire confiance ? Dans ce monde si noir ? Impossible.

Noire... robe noire... monde noir. Obscurité. Sombre, tout était sombre. Perséphone sortait de sa chambre, à demi-éclairée par la lumière des chandelles, rejoignant Hadès dans la salle du trône. Pour une fois, elle le faisait volontairement. Elle s'avançait vers lui de son propre grée. Pour autant, il ne paraissait pas surpris... toujours aussi indifférent. Peut-être triompheur, au petit sourire qui naissait sur ses lèvres ? Peut-être avait-il prévut cette victoire depuis longtemps ?
Toujours est-il que Perséphone s'avançait vers le Dieu des Morts, vaincue. Dans ces Enfers, elle ne pouvait pas ne pas aimer une personne... elle avait besoin d'une personne à aimer. Qu'elle soit proche ou pas d'elle, elle en avait besoin, aussi sûrement que d'autres avaient besoin de respirer, ou de manger, pour vivre. Et à chaque pas qu'elle faisait vers le Dieu des Enfers, elle ressentait encore plus ce besoin d'aimer... le bruit de ses pas, qui s'évanouissait dans la salle vide, résonnait encore plus dans le néant de son coeur. Coeur vide... vide. Elle avait besoin d'un coeur remplit d'amour... sa robe glissant sur les dalles de marbre, elle rejoignait Hadès.

Oui... sa mère l'avait abandonnée. Et plus tard, elle avait osé la reprendre ? Alors qu'elle l'avait déjà perdue ? Ce fut dans un déchirement atroce que Perséphone avait dû se résigner à quitter son Monarque des Enfers. Son Roi des Ténèbres. Et pourtant... pourtant, maintenant qu'elle y repensait dans cette urne... qu'y avait-il eu avant ce noir si obscur qu'elle avait eu pour amant ?

Une petite fleur blanche... comme un lys. Perséphone l'avait vue pour la première fois dans le jardin de sa mère. Et celle-ci lui avait répondu, d'ailleurs, qu'elle était née de la terre pour que sa fille la voie... qu'elle était là pour elle. A l'époque, Perséphone était encore petite fille... elle devait avoir huit ans. Et elle sourit, à ces mots, parce qu'elle comprenait tout de même l'intention. Elle avait cueilli la fleur, avait respiré son parfum, goûtant aux effluves de vie qu'elle lui transmettait. Et pas seulement la fleur : les rayons d'Hélios, aussi, étaient doux. C'était toujours le Printemps, à cette époque... d'ailleurs, on ne l'appelait pas Printemps. C'était simplement l'âge d'or... les hommes n'avaient pas besoin de travailler la terre pour qu'elle porte des fruits, ceux-ci venaient tout seuls. La nature et les hommes étaient en harmonie... le monde semblait amour. Il était, même, amour. Et Perséphone avait sourit, elle avait prit la fleur blanche entre ses mains, et avait murmuré que cette fleur serait sienne...

Et maintenant, où était cette fleur ? Perséphone ne savait plus. Peut-être l'avait-elle perdue... elle ne pouvait pas s'être fannée : elle venait du jardin de sa mère, et à l'époque, aucune fleur n'y venant ne mourait. Alors, où ? Réellement, elle l'aurait perdue ? Mais elle l'aimait si fort... elle sentit, néanmoins, le cosmos impatient de sa mère, à travers la noirceur de l'urne. Elle éleva son énergie, encore faible, pour y répondre. Oh... elle comprenait, maintenant... elle était donc là.
Elle avait dû être odieuse envers sa mère... réellement odieuse. Alors qu'elle l'avait réellement cherchée... mais n'avait pas pu la trouver. Et elle s'en rendait seulement compte, maintenant. Alors qu'elle allait s'évanouir... pourquoi ? Pourquoi se rendait-on toujours compte des choses les plus importantes aux derniers instants ? Pourquoi devait-on prononcer les mots les plus grands aux derniers moments ? Mais son cosmos, s'attelant à la tâche, répondit doucement à sa mère :

- Écoute... ce n'est plus grave. Tu sais, maman... je crois que c'est un peu de ma faute, finalement... tu me pardonnes, hein ? Dis... tu me pardonnes ? Tu sais, finalement... je crois que je m'étais trompée... mais... je t'aime, maman... j'aurais aimé m'en rendre seulement compte un peu avant.

Innocence... est-ce que c'était vraiment la même Perséphone que l'on retrouvait là ? Non... on aurait plutôt dit la Perséphone, celle qui avait huit ans. Cette Perséphone qui s'était elle-même oubliée... évanouie... évanouie, comme ce cosmos, maintenant, dont les restes n'étaient plus qu'étincelles d'un feu autrefois flamboyant... oui, restes... ces restes s'évanouirent sur le sol... ils s'évanouirent, oui. Et il se forma une chose qu'on avait jamais vu aux Enfers, jamais vu au Tartare...
Oui... la prison de cette enfant était entourée de fleurs, semblables à des lys.

Citation :

Vampire. Ce mot résonna en Léviathan et lui martela ses pensées...
Ce n'était qu'un rêve.
Il était devenu vampire.
Juste un rêve.
Il avait tué sa mère.

J'aime tout particulièrement cette séquence. T'inquiète, moi je lis. Et si je n,écris pas, c,est parce que j,aime trop de mes roleplay. J'arrive pas à choisir, et je suis frappé de paresse forumienne ces temps ci. Bref... j'en mettrai peut-être, plus tard... en attendant, bravo c'est du bon boulot ^^

Situation : la planète de Quelque Part est prise par deux forces : l'Espoir (le Blanc, dirigé par Hypnos et Thanatos) et l'Oubli (le Noir, dirigé par Eros et Night). Le personnage que voilà est Eros, alias Fëanor, ou l'Elu, le chef de l'Oubli. Il parle à Leyse, sa fille et la future Eros, qui a une capacité étrange à... faire ne jamais exprimer aucun sentiment.
Deux autres personnes sont présentes dans la salle : Darkcloud et Maze, des acolytes d'Eros. PNJs.
Ils sont en train de reprendre le château d'Eros, Dream, des forces de l'Alliance (des gens de l'Espoir et de l'Oubli qui font équipe).

Ici, Fëanor est (comme d'habitude) un sale type, qui tente de convaincre sa fille qu'il faut combattre l'Espoir et l'Alliance. Celle-ci étant encore très jeune, il n'y a là aucun problème, il faut simplement décrire une histoire... Au passage, Rhys est le frère jumeau de Leyse.

Le Semi-Elfe semble être celui qui cache le mieux ses sentiments des deux. L'Elu est revenu, tel un mur invisible, impossible à briser. Pas franchement insensible, pas non plus neutre. Non, c'est plutôt un air sévère, presque colérique, qui demeure.
Qui ne s'enfuit qu'à l'intérieur de lui-même. parce qu'il cache à quel point sa fille peut le toucher.
Bref, il demeure un instant silencieux. Bien vte, même, il se rend compte que sa fille n'a pas franchement de logique entre ses propositions et ses question. C'est déjà surprenant, de la part d'une enfant de cet âge, de la savoir parler avec une telle aisance.
Donc il enregistre les questions les unes après les autres, et laisse la voix de sa fille résonner jusque dans son esprit. Jusqu'à ce qu'il réponde soudainement.
-C'est normal que tu ne fasses confiance qu'à Rhys. C'est le Destin, tu ne peux pas y échapper.
Eros s'avance vers un ennemi qui se trouve à sa droite. Celui-là même que sa fille lui a désigné.
Alors il sourit doucement, et le transperce de sa hallebarde.
-Vous avez deux pouvoirs qui s'attirent. Et c'est le plus mauvais cadeau que ta mère et moi ayons pu vous donner, à tous les deux. Tu risques fort de mourir d'amour pour quelqu'un que tu n'as pas le droit de toucher. Parce qu'on n'a pas le droit de s'enflammer d'un amour passionnel pour son frère... Et pourtant, je sais déjà que tu vas tout faire pour qu'il te regarde. Pour que tu sois la seule personne qu'il voit.
Il nettoie son arme, et ajoute :
-Un ennemi, c'est quelqu'un qui te veut du mal, quelqu'un qui te déteste. Et qui veut ta mort.
Le voilà qui s'avance dans un couloir infesté d'adversaires gluants. Et qui se bat lentement, avec cette rage visible dans chacun de ses gestes.
-Promets-moi de protéger Rhys. Quel que soit l'instant.
Et le voilà qui s'avance de nouveau vers son enfant.
-Parce que tu veux savoir ce qu'il s'est passé, au tout début ? Personne ne sait parfaitement, mais voilà la version qui me paraît la plus crédible... Il y a très longtemps, sur une petite planète nommée Avydalia, quatre personnes sont arrivés. Ils avaient des pouvoirs liés aux éléments. L'eau, l'air, la terre et le feu.
Vu les regards de Maze et de Darkcloud, ils ne connaissaient pas non plus cette histoire.
-Sur cette planète se trouvait un temple un peu en ruine, qu'ils devaient observer, pour leur monde. Ils ont trouvé une porte, immense, avec des superbes inscriptions, qui dégageait un pouvoir surprenant.
Le voilà qui baisse la tête.
-C'était deux couples. Mais il faut savoir que deux d'entre eux trompaient l'amour des autres. En fait, normalement, l'eau et la terre vivaient ensemble, et l'air et le feu étaient presque mariés. Comme Maman et moi. Mais le feu et la terre ont décidé de se mettre ensemble, et de tromper l'amour des deux autres.
D'un geste de la main, il reprend le fil initial.
-Donc je disais que la porte cachait un superbe pouvoir. Sauf qu'il fallait l'ouvrir en versant le sang d'une personne. La personne qui contrôlait le feu coupa la tête à l'air et versa le sang sur la porte.
Fëanor pose sa main sur l'épaule de Leyse, pour capter encore plus son attention.
-L'eau ne comprenait pas, et la terre ne faisait qu'approuver la situation. Tuer une personne, faire un sacrifice alors que la victime n'était même pas consentante... Mais la porte s'ouvrait déjà, et une pluie de pouvoirs glissa sur les quatre personnes. Même l'air qui agonisait.
Un court instant, il ferme les yeux.
-L'air et l'eau en Noir, et le feu et la terre en Blanc... L'air a à peine eu le temps de se rendre compte de ce qu'il lui arrivait, qu'il est mort... Et puis, si on réfléchit bien...
Un soupir...
-Tu n'as jamais senti que Rhys était plus faible que n'importe lequel de vous quatre ? Qu'il était tout frêle ? Qu'il avait beau vouloir te protéger, tu n'en avais pas tant besoin que ça ?
Pendant un léger moment, il croise le regard de ses acolytes.
-Thanatos. La destruction : le feu... ça se voit dans Darien... Pareil, Night. L'esprit : l'air... ton frère voit bien l'invisible. Eros. La sensualité : l'eau... tu ne vas pas me dire que tu n'aimes pas l'eau... Et Hypnos. Le sommeil, l'immobilité : la terre... Enimia est un être des forêts.
Bon, le dernier le faisait un peu tiquer, mais pour le reste, cela se tenait parfaitement.
Et maintenant ?
-L'eau n'a jamais supporté la mort de l'air. Et la guerre entre le Noir et le Blanc a commencé... Bien sûr qu'on se ressemble. Bien sûr... Et peut-être que je ne connais pas la vraie version de l'histoire. Juste que je n'ai pas envie de revoir les choses se passer. Que je veux que mon fils vive, et que tu en es la responsable... Et puis... nous nous battons chacun de notre côté pour créer un Empire. Pour prouver qu'on est les plus forts, les plus justes. On ne peut plus vraiment s'arrêter.
D'un geste de la main, il désigne un de leurs adversaires qui vient d'arriver.
-Et l'Alliance... ils ont déjà brisé les lois de la mort, les voilà qui s'avancent gentiment, en brisant les lois de notre guerre. Et si l'histoire était vraie. Et si Rhys avait vraiment une attirance pour Enimia et qu'elle se ferait une joie de le regarder mourir sans faire un geste ? ... et si ton frère avait raison de craindre Darien, qui pourrait très bien le tuer ? ... Jamais je ne ferais confiance au blanc. Parce que j'ai trop peur de voir mes enfants disparaître. Les seuls personnes Blanches en lesquelles je porte un amour, c'est ma soeur jumelle et sa fille. Je sais qu'elles ne feront aucun mal à leur propre sang...
Un silence, alors qu'il demeure immobile :
-L'Alliance est une erreur. La première à effacer... Vas-y, celui-là est pour toi...

Bon .. Euh Chui un tit nouveau qui vient de débarquer. Slt a tous...

Citation :

Cette homme avait été sur le point de dire quelque chose, mais quoi ? Il s'était retenu au dernier moment, voulant éviter de dire qelque chose. Pourquoi les adultes voulaient-ils tant paraître ... adulte ? Ne serait-il pas plus simple s'ils se comportaient tous comme de simples enfants ? Ainsi Octavia aurait-elle su ce que Derek voulait dire... Mais il ne l'avait pas dit, et puis tant pis ! Elle n'allait pas se perdre dans des tergiversation interne. Elle n'était pas adulte tout de même ! Alors elle n'allait pas se comporter comme ces grands gamins. Elle fonçait dans la vie, tête baissée, et refléchissait à ses actes seulement après les avoir commis ! De toutes manières, ces adultes sont trop étranges, et Octavia laissa à jamais tout espoir de les comprendre. Pourquoi laissaient-ils planer tant de sous-entendus, de choses implicites, alors qu'il serait si simple de dire tout clairement ! En grandissant, ils semblaient se transformer, et ne plus appartenir à la même race. Etrange.

Ce pensant, Octavia éclata de rire. Cette pensée fugace et pourtant si réaliste, la faisait rire. Pendant quelques instants, elle ne pût s'arrêter. Son fou rire gagna en puissance, et il résonna dans toute la bibliothèque, brisant le silence glacial qui était de mise en cet endroit. Mais elle n'y pouvait rien : la vague du rire irrésistible l'emportait, et transperçait le silence. Tout ça à cause d'une simple pensée qu'elle avait eu. Elle aussi devenait bizarre. Cela fit redoubler son fou rire. Elle rigolait tellement qu'elle en avait mal au côtes, et le souffle coupé. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas rit franchement, pour une bêtise qui en autre ciconstance ne faisait pas rire du tout. Mais ce Derek, avec sa tête étonnée, il la faisait rire. En le regardant, son fou rire qui commençait à s'apaiser repartit de plus belle. Elle se roulait par terre. Son visage qui était si terrorisé quelques instants plus tôt s'était complètement transformé. Il s'était transformé comme seuls savent se transformer les visages des enfants. "Jean qui rit, Jean qui pleur !" dirait-on communément... A présent, elle s'en moquait qu'on les expulse d'ici. Elle avait rit. Pour la première fois depuis la mort de Max.

Enfin son rire se calma. Elle se mit debout, regardant de haut l'homme qui, rien qu'en ayant l'air de retenir ses paroles l'avait presque fait mourrir. Elle reprennait lentement son souffle, en se plongeant dans les yeux ahuris de Derek. Ne contrôlant même plus ses émotions et ses gestes, elle se jeta dans ses bras, le renversant sur le dos, et posa sa tête contre sa poitrine, goûtant ce contact privilégié avec Derek. Celui-ci semblait de plus en plus surpris, et le ciel lui aurait tombé sur la tête qu'il n'aurait pas eut une autre expression. Elle sentait que son rire la reprennait, elle la vague irrésistible le prit de nouveau, l'emmenant sur l'île paradisiaque du rire.

"-Merci..."

Ce mot franchit soudainement ses lèvres enfin apaisées. Elle disait merci à Derek de l'avoir fait rire pour la première fois depuis bien longtemps. De l'avoir un peu égayée. De s'être occupé d'elle, même si ce n'ait que lui prêter un peu d'attention. Elle le remerciait d'être là, en dessous d'elle, ne fuyant pas le contact de son corps... Du moins pour l'instant... Une vague de gratitude la submergea, et elle eut soudain envie de couvrir ce visage surprit et hilarant de Derek. Mais la décence avait reprit le dessus sur les émotions, et elle se contenta d'un simple baiser sur le front de ce si beau visage...

Sur le thème du rire fou et complètement stupide.

J'aime bien vos deux textes ^^